Premier véritable autobus moderne de l’après-guerre, l’OP5 a constitué une grande avancée par rapport aux anciens autobus à plate-forme avec sa carrosserie intégralement fermée !
La Société d’outillage mécanique et d’usinage d’artillerie (SOMUA) est une des filiales du groupe Schneider qui s’est spécialisée dans le véhicule industriel mais aussi le véhicule militaire. L’activité poids lourds de la SOMUA est assez secondaire mais la marque est réputée pour la qualité de ses produits qui, à défaut d’être bon marché, sont bien finis et endurants.
En 1945, la jeune RATP souhaite renouveler une partie de son parc d’autobus qui a beaucoup souffert pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils choisissent certains modèles, dont l'OP5 (« Omnibus parisien des années 1950 ») qui est le premier à recevoir une carrosserie intégralement fermée. Il est commandé en 301 exemplaires par la RATP, une quantité non négligeable puisque SOMUA peine à dépasser annuellement les 200 exemplaires. En 1955, un modèle plus évolué, l’OP5-3, fait son apparition. Il possède trois grandes portes d’accès en portefeuille (en configuration 4-4-2) avec carrosserie métallique rallongée réalisée par MGT à Levallois. Au total, la RATP achète 530 OP5-3.
L’OP5 fut en son temps un bus révolutionnaire et moderne. Mais son prix élevé a constitué un frein à sa diffusion en France. Hormis la capitale, seule la ville de Strasbourg en fit l’acquisition.
Objet de collection pour adulte.
Source : Collection Hachette Collections - Autobus & Autocars du Monde
Aucun avis n'a été publié pour le moment.