Une usine de construction d’automobiles nécessite une infinité de transports internes pour réunir les matières premières et pièces nécessaires. Les usines Renault, qui comptent parmi les plus importantes de France, sont très tôt confrontées à cette problématique.
Dès la fin des années 1920, les usines Renault se dotent de divers véhicules étranges mais parfaitement adaptés à leur fonction : les fardiers. Baptisés « tacots » par le personnel, du fait de leur aspect désuet et de leur marche cahotante, ces engins sont peu coûteux à fabriquer, simples d’emploi et faciles à réparer. À la Libération, le remplacement des « tacots » constitue une priorité.
Le fardier d’usine type 212 E1 a les mêmes pneumatiques (19 x 400 ou 7.50 x 16) que son prédécesseur, la camionnette 1 000 kg type 206 E1. La suspension fait exclusivement appel à des ressorts à lames, sans dispositifs d’amortissement. Le poids total en charge est fixé à 3,075 tonnes. Comme pour les « tacots » d’avant-guerre, la carrosserie mise tout sur la fonctionnalité et la simplicité. Le nouveau modèle hérite donc d’un plateau à ridelles surbaissé en bois offrant une grande surface et une faible hauteur de chargement. Quant à la cabine, elle est entièrement réalisée en acier, et d’une conception simplissime : des panneaux de tôle d’acier plans soudés intégrant des vitrages aux angles vifs.
Objet de collection pour adulte
Source : Collection Utilitaires Renault Hachette Collections
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