Après son retour tonitruant dans le segment des berlines compactes avec la ZX en 1991, Citroën se devait de poursuivre dans cette voie, d’assurer sa présence sur ce marché devenu capital en Europe. La Xsara va parfaitement remplir la mission.
Tandis que Jacques Calvet, le président du groupe PSA, prend sa retraite en 1997, la Xsara entre en jeu. C’est la nouvelle berline de milieu de gamme. À l’instar des Berlingo et Saxo, ce modèle ne brille pas par son originalité stylistique. En revanche, il affiche de réelles qualités et hérite du style de la Xantia, de trois ans son aînée, à mi-chemin entre la berline à coffre trois volumes et une silhouette bicorps. La Xsara bénéficie également de la qualité de fabrication de la Xantia. Mais c’est de la ZX de 1991 que la Xsara va le plus tirer profit. Elle en récupère en effet le meilleur, le bien conçu et le plus apprécié de la clientèle, comme le train arrière autodirectionnel et, là encore, la qualité de fabrication. De plus, la Xsara témoigne de réels progrès en matière de sécurité passive. Elle est la première à bénéficier d’une structure de traverse de pavillon reliée aux pieds milieux de la coque, ce qui assure la tenue d’un véritable arceau, notamment en cas de choc latéral. Pour l’intérieur, l’équipe de designers menée par Bob Matthews a conçu une planche de bord de grande qualité avec une originale boîte à gants à deux ouvertures, avant l’arrivée de l’airbag passager.
La Xsara a rencontré un formidable succès. Elle a été produite dans six usines différentes, à Rennes en France, à Vigo et Madrid en Espagne, à Wuhan en Chine, au Caire en Égypte et à Montevideo en Uruguay. Au total, 3 343 000 exemplaires ont été assemblés. La version Picasso a été construite à Rennes, Vigo, Porto Real (Brésil), Le Caire et Wuhan. En tout, 1 736 727 unités sont sorties de ces chaînes d’assemblage.
Objet de collection pour adulte
Source : Collection Citroën Hachette Collections
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