En 1975, Citroën lance le break CX, digne successeur du break DS. Généreusement dimensionné et confortablement agencé, il est apprécié des familles nombreuses. À cette époque, le break grand volume n’a pas encore été éclipsé par les monospaces.
Remplacer la DS n’est pas une mince affaire. Chez Citroën, stylistes et ingénieurs planchent sur le sujet depuis la fin des années 1960 et travaillent sans relâche sur ce qu’ils appellent le projet « L ».
Présentée en août 1974, la CX présente des innovations significatives. Son vaste pare-brise est balayé par un essuie-glace unique. Son tableau de bord futuriste est équipé d’un compteur à tambour, comme sur la GS. Sa coque autoporteuse, plus rigide que la structure de la DS, est doublée d’un faux châssis, isolé de la caisse par des tampons en caoutchouc et sur lequel sont montés les trains roulants. Dès les premiers essais, les journalistes soulignent l’excellence du confort et de la tenue de route de la CX, dont les qualités font honneur à la réputation de la marque.
En octobre 1975, la CX fête son premier anniversaire. À cette occasion, la gamme s’enrichit de plusieurs versions : un modèle à châssis allongé baptisé Prestige et surtout une variante break, qui s’inscrit dans la droite ligne de la DS. Le break CX a pour mission d’offrir, en les améliorant, les mêmes qualités et les mêmes prestations que son prédécesseur. Il se doit avant tout d’être spacieux. Citroën décide donc de le développer sur la plateforme de la Prestige, dont l’empattement atteint 3,095 m, soit 25 cm de plus que celui de la berline.
Objet de collection pour adulte
Source : Collection Citroën Hachette Collections
Aucun avis n'a été publié pour le moment.