Durant la seconde moitié du XXe siècle, les accidents générant une pollution environnementale connaissent une forte progression. Pour endiguer leurs répercussions de plus en plus désastreuses sur l’écosystème, les moyens du bord ne suffisent plus !
L’unité légère antipollution (UAPl) a pour principale fonction de contenir ou, à défaut, de freiner la propagation d’une pollution jusqu’à l’arrivée de l’unité lourde. Sa rapidité d’intervention est donc primordiale, notamment lors de déversements d’hydrocarbures en milieux aquatiques, quand le courant d’une rivière étend la contamination. L’UAPl doit alors acheminer au plus vite un matériel certes minimisé mais néanmoins volumineux. De surcroît, il lui faut parfois s’engager sur des chemins peu praticables afi n de s’approcher au plus près des berges. Le fourgon TP3, à l’aise en terrains accidentés, relativement léger tout en offrant un généreux volume de charge[1]ment, répond à ces besoins fondamentaux. Quelques adaptations spécifiques sont toutefois nécessaires. Ainsi, une large découpe est pratiquée dans son flanc gauche. Fermée par un rideau métallique cou[1]lissant, elle donne accès à un vaste compartiment dans lequel est logée une écrémeuse (« skimmer »). En galerie est fixé un gros coffre contenant plusieurs longueurs de barrage flottant. Une échelle latérale permet de l’atteindre. Enfin, un treuil destiné aux manœuvres de halage et d’ancrage est monté à l’avant du véhicule. La première UAPl Renault-Saviem TP3 du SDIS 57 a été mise en service en 1977, les trois autres en 1979, 1980 et 1981.
Pour les tendre d’une rive à l’autre ou encercler une nappe polluante, les barrages flottants sont halés par l’embarcation motorisée adjointe à l’UAPl. Elle est rigide sur le modèle réel et reproduite par un pneumatique.
Source : Collection Camions & véhicules des sapeurs-pompiers Hachette Collections
Objet de collection pour adulte.
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