Si depuis des siècles on avait compris que l’eau était indispensable pour lutter contre le feu, encore fallait-il avoir les moyens de la transporter sur les lieux des incendies…
À partir de 1950, le GMC entre dans le parc automobile des sapeurs-pompiers grâce à quelques équipementiers. Ces derniers considèrent les qualités de ce châssis adaptées aux besoins qu’on leur demande de satisfaire et aux cahiers des charges qu’on leur impose. Merceron, citernier installé à Châtellerault, est ainsi l’un des premiers à proposer un GMC équipé. Avec une citerne ellipsoïdale de 3 500 l, une motopompe de 30 m3 /h placée à l’arrière, un dévidoir de premier secours, éventuellement deux dévidoirs mobiles et une échelle à coulisse, ce camion correspond parfaitement à la définition du camion-citerne d’incendie (CCI) avec la possibilité, grâce à ses trois ponts moteur, d’intervenir en milieu rural sur des chemins difficilement carrossables.
Très rapidement, il va d’ailleurs perdre son statut de CCI pour devenir un CCFL – camion-citerne lourd pour feux de forêts. Il reçoit son agrément en tant que tel en juillet 1952. Fort de cette expérience, Merceron, toujours sur châssis GMC, propose un modèle plus léger, moins « carrossé » et qui reçoit une citerne trapézoïdale de 3 500 l, une motopompe de 30 m3 /h et un dévidoir de premier secours. Entre la citerne et la cabine est disposée une banquette pour les équipiers, servant aussi de coffre où peuvent, notamment, être rangés les outils longs. Sur la citerne sont installés des porte-échelles.
Objet de collection pour adulte.
Source : Collection Camions et Véhicules de Sapeurs-Pompiers Hachette Collections
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