Puissante, maniable, pratique, et surtout très robuste, la dernière survivante des dépanneuses Berliet d’autobus parisiens vole encore aujourd’hui au secours des autobus de la ville d’Arras, soixante-deux ans après sa mise en service.
Le bureau d’études remanie le TLR 10 a pour répondre au cahier des charges qui exige un véhicule puissant mais maniable. L’empattement est donc ramené à 3 mètres au lieu de 3,52 et le poids total en charge à 12 500 kilos.
Le prototype du châssis bénéficie d’une réception aux mines le 12 août 1955 sous l’appellation « TLR 10 a R.A.T.P. ». Il garde le freinage à un seul circuit de l’ancienne législation car il n’est pas destiné aux grands axes routiers. Une fois la caisse construite, il doit passer une nouvelle visite aux mines. Six exemplaires des châssis cabines sont livrés à la R.A.T.P. qui construit les fourgons.
À l’arrière, un crochet de traction est placé entre les deux coffres surbaissés contenant huit roues de secours. Les roues de secours des autobus sont placées dans le compartiment arrière et peuvent être manipulées facilement grâce aux trois pans inclinés. Des ouvertures vitrées sont installées pour plus de visibilité lors des manœuvres.
Source : Collection Berliet Hachette Collections
Objet de collection pour adulte
Aucun avis n'a été publié pour le moment.