Rigoureuse et pragmatique, la Saxo boucle le cycle de renouvellement complet de la gamme Citroën de 1996. Si cette petite voiture manque quelque peu d’audace, c’est pour privilégier les solutions les plus sûres, pour donner la priorité à la qualité.
Après avoir renouvelé sa gamme avec la compacte ZX en 1991 et la routière Xantia en 1993, Citroën boucle la boucle en 1996 avec la Saxo, qui remplace l’AX sortie dix ans plus tôt.
Un an après la présentation de la Saxo, le moteur diesel fait son apparition en même temps qu’une version électrique. Mais en 1997, la chaîne de traction de cette dernière ne rencontre pas le succès escompté.
La Saxo apparaît sur le marché en février 1996. Elle est d’abord proposée avec un choix entre trois moteurs essence à 4 cylindres : un 954 cm3 de 50 ch, un 1 124 cm3 de 60 ch ou encore un 1 360 cm3 de 75 ch. À partir du mois de mai, deux autres motorisations entrent en lice : un moteur essence 8 soupapes de 1 587 cm3 développant 90 ch ainsi qu’un bloc diesel de 1 527 cm3 d’une puissance de 58 ch. Enfin, en juillet de cette même année de lancement, le moteur 1,6 l gagne une culasse à 16 soupapes et voit sa puissance atteindre 120 ch. Il est réservé à la sportive VTS.
On soupçonne parfois la Citroën Saxo d’être dérivée de la Peugeot 106 mais c’est une erreur. Les deux voitures de PSA sont en fait issues de l’AX. Les Citroën AX et Saxo ont cependant de nombreuses différences. De l’AX à la Saxo, l’empattement est passé de 2,28 m à 2,38 m et la longueur de 3,52 m à 3,72 m. Dans le même temps, la largeur a progressé de 1,55 m à 1,59 m et la hauteur de 1,35 m à 1,38 m. Ces nouvelles dimensions sont dues à la volonté d’améliorer à la fois l’habitabilité et la sécurité, avec une structure renforcée. La sécurité bénéficie également de l’apparition des airbags, qui ne sont toutefois disponibles qu’en option.
Objet de collection pour adulte
Source : Citroën Hachette Collections
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