En 1995, le projet grandiose de la F50 relance le défi entre monoplaces Ferrari de Formule 1 et GT les plus extrêmes.
Tout comme la spectaculaire F40 avait célébré en 1987 les quarante ans de l’usine de Maranello, c’est avec un peu d’avance que la F50 fête au Salon de Genève 1995 son demi-siècle d’activité. Cette voiture se veut le modèle de route le plus proche possible d’une Formule 1. Elle met parfaitement en lumière l’évident transfert de technologie depuis les monoplaces de Formule 1, en premier lieu pour ce qui concerne son moteur V12 à 65° investi d’une fonction porteuse par le biais de son ancrage rigide au moyen d’inserts spécifiques en alliage léger dans la cellule centrale de l’habitacle en matériau synthétique.
En tant que voiture dotée d’une forte et double personnalité, conçue pour la route et pour la course, la F50 fait appel aux technologies les plus avancées dans l’élaboration de sa monocoque d’une rigidité de torsion extrême réalisée en fibre de carbone, Kevlar et nid d’abeille en Nomex, mais aussi dans la répartition des divers éléments mécaniques, comme par exemple le bloc boîte-différentiel en porte-à-faux derrière l’essieu arrière, qui a pour mission principale d’atteindre la plus haute rigidité structurelle. Les suspensions disposent de larges triangles superposés oscillants transversaux et de ressorts hélicoïdaux avec des amortisseurs à gaz télescopiques à réglage électronique pour une meilleure maîtrise des débattements.
Objet de collection pour adulte
Source : Collection Les grandes Ferrari Hachette Collections
Aucun avis n'a été publié pour le moment.