Annoncé en 1974 et entériné en 1976, le rachat de la marque par Peugeot enfante une petite Citroën dans l’urgence. Dévoilée sur la base du coupé Peugeot 104, la LN reçoit le moteur bicylindre Citroën. Le rugissement du Lion change alors de ton.
La LN se voulant urbaine et pratique, elle protège ses flancs à l’aide de deux baguettes latérales et sa longueur de 3,38 m confirme ses aptitudes de petite reine des villes. Son équipement initial est assez austère, puisqu’elle est privée d’accoudoir et qu’une simple sangle sert à fermer les portières.
Citroën remédie à cette insuffisance, dès le millésime 1978, et en profite pour proposer un siège de conducteur dont le dossier est inclinable, puis pour enrichir son catalogue d’une version auto-école.
la LN profite du nouveau moteur des versions Spécial et Club de la Visa, doté d’un allumage électronique. La LN devient ainsi la LNA, reconnaissable à ses gros pare-chocs, et passe de la catégorie des 3 CV à celle des 4 CV fiscaux. Combinée à son « poids plume » de 705 kg, sa puissance de 36 ch lui autorise une vitesse de pointe de 126 km/h !
La LN reprend les phares ronds de la Dyane avec leurs enjoliveurs chromés. Les feux de position et les clignotants sont regroupés dans des barrettes verticales situées au bout des ailes avant.
La LN reçoit des roues de seulement 13 pouces, au lieu des traditionnels 15 pouces des autres petites Citroën. Elles sont dépourvues d’enjoliveurs, lesquels n’apparaitront que sur la LNA, en novembre 1978.
Objet de collection pour adulte.
Source : Collection Citroën Hachette Collections
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